A N E T O

Pyrénées - 5,6 juillet 2008

L'aneto

L’Aneto (en espagnol Aneto, en aragonais Pico Aneto, en catalan et en occitan gascon pic d'Aneto) est le point culminant de la chaîne des Pyrénées avec une altitude de 3 404 m. Il se situe en Espagne, au nord-est de l’Aragon et de la province de Huesca, dans la comarque de Ribagorza.

Tristan   Laurent   Eric   Benoit

Pierre   Marc   Olivier   Emile

Vincent   Michel   Jean-Luc   Sébastien

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L'équipe

La montée, le samedi après-midi au parking Besurta le "terminus", une navette de bus nous mène au Plan d'Estan

La Montée    La Montée

La Montée

La Montée    La Montée


Le refuge de la Rencluse

Le refuge de la Rencluse

Le refuge de la Rencluse a été rénové en 2005.

Le refuge    Le refuge

Campement à la Renclusa

Toute l'équipe au refuge

Le refuge    Le refuge

Le Refuge


L'ascension

Le départ!

L'ascension

au petit matin, dimanche matin

L'ascension

Attaquer une pente composée de blocs et de roches en place : navigation de kerns en kerns, la marche devient alors pénible. Ce premier raidillon franchi, il faut s'élever sur la crête de gauche (il est possible de remonter le vallon de droite mais l'itinéraire est confu et pénible ; il faudra dans ce cas veiller à ne pas trop remonter sur la Maladetta en visant le pluviomètre à gauche en ligne de crête). Donc remonter la crête, passer au niveau d'un grand pluviomètre (bien visible de loin) : attention à ne pas s'aventurer trop en bord de crête. On atteind vers l'altitude de 2900 mètres le Portillon Supérieur, sorte de brèche donnant accès à l'Aneto et son glacier.

L'ascension    L'ascension

L'ascension    L'ascension

L'ascension

L'ascension    L'ascension

La sente se dirige alors droit en direction de l'Aneto (brève et raide descente, traversée subhorizontale de névés puis montée d'une vaste zone d'éboulis). On prend alors pied sur le glacier : crampons alors indispensables car la pente est là (25°) et la glace vive. Suivre les nombreuses traces se dirigeant vers le col glaciaire situé à droite de l'Aneto (Col de Coronas, alt. 3198 m). Attention au secteur sous le col, particulièrement crevassé (encordement indispensable). Laisser le col sur la droite et monter raide à gauche entre glace et éboulis. On franchit ainsi un petit verrou pour parvenir sur une petite portion supérieure du glacier (pente à 35°). Remonter ce glacier sur 100 mètres et atteindre un passage rocheux. Une sente conduit en 15' au sommet inférieur.

L'ascension



Le Pas de Mahomet

Pour atteindre le véritable sommet il faut franchir une dernière difficulté : "le Pas de Mahomet". Il s'agit d'une arrête rocheuse longue de 30 mètres et peu large (1 mètre). Faire attention par temps humide car les bords de crête sont abrutes et verticaux (les prises sont heureusement bonnes). Du toit des Pyrénées la vue s'étend à 360° sur les plus hauts sommets espagnols et français (dont le Polset à l'ouest, deuxième sommet le plus élevé des Pyrénées, 3375m).


Le Pas de Mahomet    Le Pas de Mahomet

Le Pas de Mahomet depuis le sommet : Pour pimenter la fin d'ascension, mère nature a décidé d'étirer un rampart entre le sommet et l'antécime d'où est prise ces photos. Certain randonneurs occasionnels qui parviennent jusqu'ici sont parfois stoppés par ce passage aérien. En effet à droite et à gauche de cette courte arête d'une vingtaine de mètres des à pics plus ou moins importants ont de quoi donner le vertige. Le seul vrai souci de ce passage c'est bien souvent la promiscuité avec les autres montagnards que vous allez rencontrer. Il n'y a pas vraiment beaucoup de place pour les croisements. En tout cas s'il vous faut attendre votre tour pour monter ou descendre, il faut bien admettre qu'il y a de quoi patienter avec la vue... Cependant pas de panique! Ce passage en légère montée ne présente qu'un ou deux petits pas d'escalade (coté II) sur des dalles qui offrent de bonnes prises. Pour les moins sûrs un peu de corde servira à les sécuriser. Enfin pour en finir sachez que le 17 juillet 1916 deux montagnards dont le guide José Sayo, surpris par un orage aussi violent qu'imprévisible périrent foudroyés ici même... de quoi rassurer les plus inquiets! .

Le Sommet

L'équipe au Sommet

Le retour

Le retour s'effectue par le même itinéraire qu'à l'aller. Il est également possible de revenir par un lac (nom inconnu). Du Col de Coronas descendre alors directement dans la pente du glacier (N) sans viser le Portillon Supérieur plus à gauche. On va ainsi descendre la source de la Garonne par le glacier de l'Aneto qui lui donne naissance. Parvenu à la base du glacier, descendre en tirant à gauche (s'aider de traces dans les névés et de kerns). Le lac se dévoile au dernier instant, une fois parvenu en l'aplomb de la vaste pente d'éboulis qui le domine. Une descente, parfois pénible (kerns), permet d'atteindre le lac en une vingtaine de minutes. Une bonne sente kernée y prend naissance, à gauche du torrent s'écoulant du lac. Une longue descente conduit au fond de vallée. Traverser la Garonne (en amont d'une cascade) et passer en son côté droit. Peu après, par le trou du Toro ("Forau de Aiguallut"), elle se perd sous la Montagne et devient souterraine (remarquable curiosité géologique attirant de nombreux visiteurs espagnols). Un large chemin ramène en 30' au point de départ de la course

Le retour

Le retour    Le retour

Le retour

Le retour

Marc au refuge

Le retour

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Dernière Mise à jour le 21 septembre 2009.


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